Méditation de la sagesse crépusculaire

la Sagesse Crépusculaire, (plutôt vers 06h53, heure du pacifique, avant un tremblement de terre) :

La lumière est le cimeterre qui sectionne l’obscurité. L’armure des cauchemars (percée) se fendille et se morcelle par l’effroictale blancheur d’un intrus sans combat. Le voile des apparences se disperse, le vrai monde n’apparaît paisible qu’à la fracture de l’aube, où à l’Envole du crépuscule (Dons des dieux qui croyaient se défaire de la peine en nous offrant la moiteur/l’égarement du mélange !, ne t’y méprendre : ils nous envient notre félicité, ils nous envient notre détresse, eux n’ont qu’irrémédiable vacuité, notre lot le plus commun.)
ne se laisse qu’observer saisir c’est trahir. Nous portons la culpabilité des sauvages enfants de la douleur (Cessez de découper les bords!) Menteurs, grand temps de se taire au nom de la liberté du monde. Sagesse que nul n’abandonne tout à fait, en cela tous imposteurs depuis le mot perdu dans le Saint des Saints de Babel, car alors nous obtînmes chacun la malé-diction d’un nom propre, à la recherche d’un principe (qui aurait poussé l’éclosion du monde depuis le chaos) ; il faut fouiller les décombres de notre séparation.
(Encore une chose) l’anthroposcène est une farce où il faut voir la réalisation du drame Érosion. Seule réelle existe elle nous précède, nous enfante, nous précise (tel le diamant enfermé dans le bloc de marbre) nous amenuise avant de nous y fondre. Pour nos mains il n’y a rien à retenir, rien sur quoi s’étendre.
Qu’à étreindre.

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