Le loup khâgneux

(Je suis le) Loup sordide d’une meute khâgneuse à la poursuite de ma voix vers un idéal, mes genoux esquintés des longues marches stériles sous le vent des anciens. Méphis-toi Agnès, je souhaite m’abreuver entre tes jambes d’une ivresse nouvelle avant de m’évanouir sous l’effet de la corruption de mon âme qui touche jusqu’à mon corps. Je t’observe et sent grandir en moi… Toi, la pureté miroitante me voici tel un virus allongeant mes dessins sur ton dos de la pointe de mes ongles. Au creux de ton nombril je sortirai mes blessures et la meute hurlante t’accueille en son sein il y brûle la joie des siècles et la tristesse du monde esseulé par nos cris. Le miroitement (in)docile sur ton visage virginal termine d’hérisser mes poils. Sentinelles de mes regard fiévreux tes hanches profondes amènent l’espérance à mes soupirs. Blanche et pure, cependant tu souris à ma langue pendue mes regards exacerbés.
Le désert de nos âmes va fleurir d’une aube nouvelle.

……… Je ricane fatigué de déblatérer : j’abrège. Tourné vers mes frères j’aboie Viol collectif ! Ton visage s’étend de frayeur alors que nous nous élançons : il fait sombre et tu chois sur un buisson, je n’aurais pas à te retourner. Te voila livrée, pour célébrer mon office je n’ai plus qu’à sauter et te recouvrir, chaque parcelle de ton corps épousée.

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