Connards en Costard

Un homme devrait pisser en station debout, la bite pendue contre ses cuisses, grotesquréature aux jambes ruisselantes infectes de même. Chier sans desserrer les fesses, de petits paquets noirs qui s’attachent et glissent à ce pubescent ressac.

« C’est dans ces eaux – saumâtres, il faut le dire – que le nouveau mysticisme étatique trouva son fondement et son lieu de résidence. »
Ernst Kantorowicz , « Les “mystères de l’État” Aux origines médiévales d’un concept absolutiste », Mourir pour la patrie, Paris, PUF, 1984 p. 79

Permettez, d’emprunter votre voix, clamer :Qui croit s’acheter une dignité avec un habit est si indigne que le nom d’homme ne lui sied
en ce pantalon amidonné ils baignent constamment dans leur intime/propre corruption. Par le port croient faire illusion nous éblouir au point de nous rendre aveugles et sourds à leurs secrets ; médiocre intelligence et voix de nasikCelaphoto nasique , leur espèce.plus sots et plus mesquins encore, moins francs, leur mauvais goût en leurs gourmettes et leurs sales grosses montres autant qu’en leurs fréquentations Des plastikpipoles, les rois. nécessite en effet un bien bel habit pour tenir ensemble toute cette puanteur, bien pire qu’excréments et pisses, en un tout consistant.

« Nous pénétrons à présent dans ces salles où n’entrent que de vieux Blancs hétérosexuels, il nous est très difficile de les distinguer. Tant ils se ressemblent tous »

Non ce n’est pas, Femme nue femme noire, mais Connards en costard. carQui délègue à son habit le soin d’être respectable ne l’est pas lui même. En effet, pas un de ces hommes qui n’ait menti trahi volé violé, tué d’un sourire son semblable des Parasites à la tribune bien portante d’un code !rigide, pour se cacher leur propre décadence.
Ami, ne sens-tu cette odeur ? C’est celle des parfums dont ils embaument leur être pour en dissimuler la pourriture, carQui a besoin d’un code pour se vêtir ne sait se tenir

Ironie du sort, leur dieu même ne les aime pas beaucoup. Il les a sculptés en une inhumaine statue de morbidité, carrée comme une épitaphe dont ils s’enorgueillissent (ignorants que l’habit persuadé à son tour de servir porte le deuil de leurs victimes), les a maudits : ils parlent (tel , on pouvait s’y attendre). Longues phrases dopées aux adverbes et des toursimage de gratte-ciel par Franck Ghery rhétoriques mais ils s’essoufflent avant la moindre embardée et n’embrasent leur parole
des Dés qu’on cogne dans le creux de ses paumes pour confier à la chance le soin de composerIls ignorent que la voix ne vaut que flambeau.

pour réduire la langue à quelques euphémismes excisés au sens

Pour tenir encore un peu en leur déguisement (souvenez-vous : 160×155, statue de merde moulée À Laquelle pas un souffle ne confia le fruit de vie) Ils nous récitent leurs aphorismes : soyons en bien sûr « l’habit fait le moine » = des costumes pour des pitres, tels des singes engoncés, maquillés en clowns sévères ils jouent la grandeur quand
Stupides Ils se liquéfient à l’idée d’une perte

de laisser la place aux prochains numéros,

Cependant leur maigre perspicacité ne leur permit d’échapper à la sentence. Abandonnés, ils ne leur restent qu’à s’enfermer en leurs palais pour entre eux s’y congratuler les uns les autres et se serrer les mains, dans leur Grande Antre aux Trophées Ridicules [Zone lvl 89 : area of effect skills inflict 40 damages to allies and party members]
Bibelots trop faits Moisissures de leurs crimes que nous leur envions car au rang
des voleurs menteurs violeurs exploiteurs et des traîtres,
notre seul mérite est d’en être de piètres.

Commentaires :

  1. Alg'XYA9c says:

    L’un à côté de l’autre derrière leurs ordinateurs et des monticules de papiers, ils sont tout au fond d’un bar presque désert. Ils entourent raturent et s’interrogent sur la formulation, ils élaguent beaucoup. Tandis qu’on approchait minuit il n’y avait pas grand monde dans ce bar, si ce n’est deux buveurs silencieux qui leur tournaient le dos. Un instant Guillaume lui demande, en citant le passage en question, si elle comprenait les notes de Brouillard. Elle s’interrompt pour réfléchir (au premier plan les deux hommes sortent fumer).
    J’appelle William.
    Ça ne répond d’abord pas, elle réessaye. Feuillu la voit pâlir et se raidir, comme sous l’effet d’un électrochoc émis directement du téléphone à son tympan, le Capitaine Brouillard est mort. Sonnée à l’effet de cette révélation elle entend sans comprendre Guillaume dire simplement : il faut partir. Après quoi elle fixe la table qu’il débarrasse précipitamment. Son sac refermé passé sur l’épaule il la secoue Laura! Il faut faire vite!
    Ils se séparent peu de temps après, il enfile immédiatement un sweat trop large et trop laid, chaloupe sa démarche et joue au voyou.
    Au bar, un seul des deux hommes est revenu de la pause clope, il paie et sort.

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