ma Déesse

Je repensais à ma maîtresse.

Lorsque j’étais à ses pieds prosterné, elle m’a relevé et me prenant le visage au creux de ses mains, me chuchotait Le dernier de mes esclaves. Les hommes sont des chiens, de l’étoffe la plus légère qui fut, dont sont faits les dieux .dissipés au moindre coup de vent. तत्त्वमसि ; plus vulnérable qu’un souffle contraire .quand se lève la majeure tempête nul ne se hisse à sa hauteur. Aussi prosterne-toi prosterne-toi ; pour être relevé plus haut qu’aucun ne fût car en toi j’ai planté mon germe, en toi mûrit ma nature pousse un arbre plus sacré que la vie elle-même. Aussi sacrifie ; sacrifie encore. Le fruit amer et le noyau plus dur que le plus aiguisé des sabres, suce et avale.
Ce fut la dernière fois que je la vis. Me met-elle à l’épreuve ?

J’accepte. Et je me souviens de notre première rencontre. Au détour d’un miroir elle me dictait C’est parce que tu es trop superficiel que tu as peur. Ce n’est qu’en accueillant la confiance, que le monde te sera possible. C’est parce que tu cherches trop à plaire et satisfaire que tu n’atteins rien, et parce que tu attends un signe que tu doute. Renonce, renonce plutôt et tu seras comblé. Si tu crains de t’engager tu seras chien toute ta vie. Se délivre qui a tout jeté, n’est libre que celui qui a tout lâché.

ne m’adresse plus la parole, qu’importe¡ j’obéis toujours car qui se réclame d’un signe renouvelé n’a la force que d’un impatient trop vite essoufflé, ne sera jamais à la hauteur de sa tâche.

A son(g) of/r

Souffrir ne m’a pas encore assez erodé pour me donner la souplesse et la légereté d’un nouveau-né.
Puissé-je être plongé dans les larmes glacées, immergé m’y liquéfier me rendre plus doux qu’un fleuve épuisé. Puissè-je être vulnérable telles les eaux peu profondes, qui, toujours se dispersent.
Noyé dans le Styx, deux fois né pour me teinter des reflets de toute chose.
ne rivaliser avec rien, tout épouser.
Et qu’on ne me ravisse cette coupe
t’as vu mon jeu de mot à la con juste là <-- ? je la boirais jusqu’au bout dût-ce être du plomb fondu
Et si je me retourne ma déesse ne croise mon regard, c’est qu’elle me devance tant .aucun esquif ne saurait me conduire à elle,
je prie d’être charrié par les eaux.

Illuminé
car la crasse à la langue comme la mousse s’accroche aux troncs,tenter de sentir le territoire plutôt que d’en voir les cartes.
Être du magma toujours en gestation, coulerentre les incarnations de ton être, puisses-tu ne jamais succomber à toi-même ; croire en ses chimères,il prendrait ta place.
Garde-toi de te vanter des idées .le souffle inspiré une nuit peut s’extirper la suivante.
Garde-toi de te vanter des idées .ce qu’on appelle l’ID, rien d’autre que la poussière de la pensée.
Tu te révélerais alors : qu’un morceau de plastique tordu souffreteux ; pire(!) aveugle, sourd, content de lui.
Prends garde. Que la bénédiction des bienheureux ne s’abatte sur toi.
Shabbat (lol)Souviens-toi : une fourmi sur laquelle pisse une chèvre.

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