De logique à sentiment
- Parwabi
- Sep, 06, 2018
- Agora
- No Comments
Logique, autrefois 4 mots sacrés (si, et, alors, pas) s’imposait sous ce nom. Quand un raisonnement ne comportait pas l’un d’eux, celui-ci était discriminé et marginalisé. Ces mots roulaient des mécaniques. Déroulant les algorithmes les plus complexes, leur puissance ne laissait personne indifférent. Ainsi, on pouvait lire dans l’esprit général :
Si :
espace vide (Raisonnement pas structuré)
Alors :
espace vide {Raisonnement invérifiable}
Ils le disaient eux-mêmes, faisaient leur propre pub, et cela suffisait. Leur emploi éloignait les contradictions, élevait les débats, convertissait les foules. Un usage éclairé pouvait permettre pour l’inculte comme pour l’expert, de savoir, pour sûr, de savoir qu’il sait, de savoir qu’il sait qu’il sait… On ne leur connaissait aucunes limites. Et pourtant, leur utilisation comportait une faille de taille. Entre les saints mots s’immisçaient des affirmations pertinentes, correctes, mais parfois vagues, obscures, partielles, voire fausses. La notion de vérité devint alors floue, laissant place à quelque chose de beaucoup moins formel que la logique. Ce quelque chose irrationnel, vous l’avez déjà sur le bout de la langue. Vous avez lu le titre, et vous jugez normal d’étiqueter un texte en fonction de son contenu. Pourquoi le penser? C’est logique ? Non, car dans ce raisonnement il n’existe pas de « si », de « alors », ni de « et ». NOUS SOMMES DÉSORMAIS EN ROUTE, VERS LE CŒUR DU SUJET. Nous nous éloignons du monde gelé et certain de la logique. Dans les pensées il n’y a plus de réflexion, seul des avis raisonnent, inconscients d’avoir trainés dans les basfonds de notre inconscient. ON SE RAPPROCHE! De quoi ? VOUS LE SAVEZ, VOUS L’AVEZ DEVINÉ. Et ça devient sale, on y retrouve des syllogismes :
-Plus il y a de fromage, plus il y a trous.
espace vide -Plus il y de trous, moins il y a de fromage.
espace vide espace -Plus il y a de fromage, moins il y a de fromage.
« Si la logique est infondée que peut-on croire ? » voilà que quelqu’un s’est fait avoir. Il choisira de se fier à ce qu’il aime. Car face à deux incertitudes autant adhérer à celle qui égaye le plus l’envie. Après tout pourquoi pas, ça se tient, et la vie est plus facile ainsi. NOUS VENONS DE FAIRE UN PAS DE GEANT. Vers quoi ? ALLONS ALLONS… Difficile à débusquer, les raisonnements fallacieux se camouflent derrière des associations. Celles-ci peuvent être : de sens, de sonorités, d’expériences passées… un incroyable vestige de notre passé animal. NOUS SOMMES TOUT PRÈS, ÇA CHAUFFE. Chaleur, protection solaire, été, vacance, plaisir. Voyez comment les associations se bousculent et dérivent. À les voir je m’imagine une plage au sable chaud, RAH, ça donne le sourire. Face au quotidien, elles sont le premier ordre de pensée. C’est ce mélange informe qui nous conduit ! L’étrangeté oriente vers elle la réflexion, un phénomène si silencieux, qu’il en est, fascinant ! Septique? Si je vous dis, NOUS SOMMES MAINTENANT À PORTER DE VUE ? Vous me comprenez, par association! Je vous avais dit que c’était le premier ordre de pensée, AHAH, je vous le prouve. Sans logique, vous vous en doutez. Rien ne vaut l’expérience, rien de meilleur, qu’un souvenir imprégné de NOUS ARRIVONS. On se comprend bien hein, AHAHAHAH, j’en ai aucune idée. Voyez ce plaisir de découverte que je partage avec vous! Constatez ! Constatez ! Nous sommes arrivés de logique à sentiment!
Fragments du moment #15, Références et plagiats
- Béni celui qui réveille les puits endormis car il puise à la source des songes.
- Cha va mal finir cthistoire je sens qu’à la fin il y en a un qui va finir cloué sur un grand bout de bois.
- La soirée du siècle on en parlera encore deux/trois milliers d’années plus tard.
- Le RSA pour un poète semble les prytanées modernes.
- Enchanté, pauvre, c’est ma profession.
- Zizi zizi y a des zizis dans mon pompier !