Berceuse, traduction
- ParS1mio-mustyk
- Oct, 15, 2017
- Miniouk
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Nous reproduisons ici la traduction proposée par Montesquieu en 1736, au sein du court essai, L’Atlantide des Miniouks, qui fait encore aujourd’hui figure de référence parmi les spécialistes du miniouk. Nul doute que ce sont ses recherches sur l’Empire romain qui poussèrent le baron de la Brède à s’intéresser aux Miniouks, il était alors en plein travail sur De l’Esprit des lois certains suggèrent que son intérêt pour cette culture disparue eût une grande influence sur son travail.
Relativement inexacte, cette traduction n’en demeure pas moins fidèle à l’esprit du chant, sinon à la forme du poème.
espacevidevide«
espacevidevideespacevide[…] Ce poème était gravé sur les remparts [de l’Atlantide]. La facture en est fort naïve mais l’argument plaisant. Il eût été dommage de perdre cet aperçu de la culture Atlantéenne, laquelle jugeait si hautement ce chant qu’elle le fit inscrire inlassablement sur 48 000 km2 de pierre.
espacevideLaisse-moi te donner une formule magique capable de conjurer les fantômes et les démons de ton esprit, éloigner de toi les mauvaises pensées qui troublent le sommeil. Répète cette formule lorsque la danse des ombres, décrivant ses cercles concentriques s’approche trop de tes orteils. Motopo. Cela signifie : idée de réjouissance. De quoi te protéger dans le noir.
Laisse-moi te donner une formule magique, à te répéter pour éloigner les ombres qui se projettent encore le jour. Motopo : idée de réjouissance.
espacePour soigner ton cœur,
espaceContre les maux de l’esprit,
espacevideDit : joie !espacevideDit : joie ! espacevideChante : Motopo
espacevideespacevideespacevideespaceveidit:joiedit:joiechanteMotopoMotopoMoto-popo»
Fragments du moment #15, Références et plagiats
- Béni celui qui réveille les puits endormis car il puise à la source des songes.
- Cha va mal finir cthistoire je sens qu’à la fin il y en a un qui va finir cloué sur un grand bout de bois.
- La soirée du siècle on en parlera encore deux/trois milliers d’années plus tard.
- Le RSA pour un poète semble les prytanées modernes.
- Enchanté, pauvre, c’est ma profession.
- Zizi zizi y a des zizis dans mon pompier !