Décrépitude
- ByS1mio-mustyk
- Déc, 07, 2017
forêt
les vertèbres craquent des arbres chus
sur mon nombril endormi énorme comme une rose des sables
La Fontaine de jouvence
Tes bras veinés dont la maigreur s’amenuisent comme un cadavre s’assèche, tes seins qui tombent sur tes côtes et le trou de ton nombril…
Ode à une toxicomane
Je contemplais la plus belle créature jamais observée. Sa chair entièrement consumée par la foi s’était tant meurtrie les bras qu’elle entamaient ses jambes, sous mes yeux elle se contorsionnait pour atteindre le point paroxysmique de son gros orteil honorer de son dieu la substance.
L'après balle
Un courant d’air traverse la tête, suit la balle. Il y a au moins de l’air, des sensations. Au loin la balle, lancée pour un tour du monde,
Sans titre,
Rien ne se perd rien se crée, il était
oisif. Cela, bien plus qu’on ne pourrait le croire, est la malédiction des dieux, friands de torture.
Fragments du moment #15, Références et plagiats
- Béni celui qui réveille les puits endormis car il puise à la source des songes.
- Cha va mal finir cthistoire je sens qu’à la fin il y en a un qui va finir cloué sur un grand bout de bois.
- La soirée du siècle on en parlera encore deux/trois milliers d’années plus tard.
- Le RSA pour un poète semble les prytanées modernes.
- Enchanté, pauvre, c’est ma profession.
- Zizi zizi y a des zizis dans mon pompier !