Un appartement

Une nuance plus rose au creux de l’évier tands qu’elle se tache d’aubergine dans la salle de bains,…
Difficile de savoir si entre les cannulures blanches, les micropigments noirs et vertrèsclair sont dus à une érosion de la peinture révélant la véritable couleur, noire ou bronzecuivrée des canalisations apparentes ou bien à l’accumulation de poussières subsistantes aux lavages répétés.

Dans cette pièce que le temps ne semble atteindre, d’une blancheur consensuelle, poreuse aux odeurs. d’eau calcaire trop bouillies que l’aération irrégulière ne parvient pas à éventer.

Un pan mûr comme une pomme s’étendait tant que dans le coin il témoigne de l’échappement des eaux de la douche, noirâtres avec restes savonneux qui inondent le plâtre. Une eau tiède et grise sous les bulles de savons agglomérées en îlot mousseux et la trace s’élargit incrustée, chaque jour un peu plus loin. À la manière du Mead Lake.Il me semble que cette pièce était humide et chaude à la manière d’un marécage miniature où l’on a beaucoup tourné (la sueur aurait créé cette atmosphère). De quoi devenir dingue ; une envie le prenait de chiffonner les barreaux/parois de sa boîte crânienne cadrée comme habitée par un génie muet accroché au point de moisir au plafond.espacevideÉviter les personnes toxiques. Merci, j’y penserais
espacevive: »ceseul objetdontlenéants’honore »

Et les murs semblaient surgis du sol avec la nécessité des pyramides.
Les fenêtres tenaient au dehors les bruits de la ville perméables à ceux de la pluie tandis qu’à l’intérieur une chaleur étouffante encombrait la gorge.

Les murs isolaient une partie infime des bruits que faisaient les voisins quand ils marchaient de leur pas lourd ou cognaient le sommier contre le mur (en copulant).
— Merci/thx it means a lot to me
Encore propre les fenêtre orientées ouest retenaient une partie du jour le parquet d’une qualité standard c’est-à-dire médiocre mais je m’en fous
Vous cache t-il quelque chose ? Cette étude vous permettra…
espacevideespaceDehors une mousson qui n’apporte la fraîcheur, mais la moiteur à force, rend les briques poreuses produit la chaleur d’un embrasement qui ne vient pas.

Le coin cuisine, dans un renfoncement loin de la fenêtre, était toujours dans l’obscurité
…la même arthrose veinée poussiéreuse vieillit la cafetière ; sans pression l’eau ne parvient à percer.
Le dégoût vous prendrait s’il vous venait l’envie de goûter le substrat d’une percolation défectueuse, figeant dans la poussière les entrailles de la cafetière.

Tout ce à quoi aurait dû servir…
puiser des pleurs dans un très vieux fleuve où les dieux pissaient dans l’espoir de nous voir en chier encore un peu……de la table basse qui servait à manger, boire à jouer à parfois travailler il fallait la contourner pour s’installer…

Le bureau face à la fenêtre où se croisait parfois le regard de la voisine d’en face (qui sans doute en avait assez de le voir se promener à poil (ou peut être avait-elle toujours rêvé d’un rideau)) Il évitait cet endroit ne la vit que deux ou trois fois baisser le volet avant qu’elle ne disparaisse derrière.…le bureau déserté au profit…

…sur le matelas,. Sans doute se creusant chaque jour un peu plus.Le voici encore: oisif, échoué sur ce matelas qui sa fesse.La porosité du matelas corrompait sa colonne vertébrale. Les yeux vides, dérivaient lentement, soudain croisent l’angoisse.Tandis que le matelas sur lequel il dormait et passait quasiment tout son temps à même le sol La courbe moite gangrène tous les placard dont les portes se tordent. Le matelas dans un coin et la bibliothèque flanche lentement, un essai de rafistolage ne parvient à stopper l’affalement progressif des étagères.
Enrobé dans un drap trop grand, aussi grand Que son crâne autour de (dans son front) la case irradiée [de luminescence].