Saison 1, Page blanche

Comme vous avez pu le constater : je n’écris plus beaucoup. Je n’ai rien publié sur mon blog depuis quelques semaines déjà… Ces derniers temps, l’idée que mon travail n’est pas si bon que je le souhaiterais m’angoisse énormément. Et j’avoue que le nombre de visites sur le site n’est pas à la hauteur de mes espérances…
Pour répondre à ceux d’entre vous qui se demandent ce qui m’arrive j’ai décidé, bien que je méprise généralement ce genre de déballage nombriliste, de vous parler de moi et des problèmes que je rencontre dans ma vie en général et dans ma pratique littéraire en particulier, afin de m’épancher un peu. et de me défaire de cette angoisse de la page blanche.J’ai beaucoup de mal à me mettre au travail et le temps n’aide pas franchement. Je me sens…
Chaton imberbe, mes ongles même enfouis dans mes poches percent le bout de mes doigts entre lesquels cette cigarette me congèle plus qu’elle ne me réchauffe. Mes yeux sont comme une serrure glacée, la lentille peine à s’y accrocher Encore une saison…
Où une nuit perpétuelle s’étend sur les jours/le monde il semble que la chaleur d’un corps ne saurait me réchauffer tant il fait froid
L’hiver plus qu’un moment semble divinité de passage ombre planante sur nos esprits nous épuise nous affame nous amenuise et nous borne aux chemins connus, tant si tu t’aventures il t’attrape les poumons et te mord le cou. Je crois que j’ai encore chopé la crève.
L’hiver seul est une saison

Seul changement d’atmosphère
une divinité toujours plus puissante s’allonge sur le monde et pèse sur nos esprits dénature les journées, avec elles le monde ralentit. Ne nous éloignons pas trop des couvertures, des peluches ; avec un peu de chance cela va s’arrêter ce n’est qu’un démon passager qui va s’éloigner/s’évaporer/se dissoudre ou fondre
quand son heure sera venue
Le monde reviendra ,comme avant, vivant énergique cacophonique pourvu que cela cesse.
L’hiver seul. Nous dit ce que nous avons perdu avec le soleil. L’énergie la force vitale pour croire encore que la chaleur d’un corps est un remède à l’écoulement d/Les autres saisons n’en sont pas, seul l’hiver
cette année crasseux était propice aux éclats de vérités qui jaillissent des rayures sur le miroir. Il faudra cependant quelque mois encore pour les déchiffrer, avant qu’ils ne se découvrent :menteurs libidineux se frottant l’un à l’autre par erreur ou lassitude pas même à la hauteur des bovins balourds sur la route de l’abattoir. Encore quelque mois avantde découvrir, que toutes ces paroles toute cette sueur échangées, au fond, n’en valaient pas la peine.
et Déjà pas. Dans ce lit où j’attends de me bouger je me sens plus seul encore. Quand je parlais il me répondaitbien trouvée! Une banalité .l’avais déjà entendu. tentait de saisir sous mes paroles les symptômes de mon être profondQuelle maladie es-tu ? Lâche-toi dans les com’s!!, le secret de ma personnalité juste à côté des clefs de la voiture et quand il me dit Je vais travailler, tu peux rester si tu n’as rien à faire,
partir quand tu veux, cette confiance si précoce qu’elle était déplacée attisait plutôt ma curiosité que mon affection, nous avions fait l’amour laborieusement mais ce n’était pas si mal

C’est peu de temps après que je vis

le corps de mon ex constellé d’épaisses taches scintillantes, graines « Plastiques de diamant » sur sa peau Orange fond de teint, dont je me disais Voilà qui va coloniser ton esprit pour le reste de ta vie. Cette abominable soirée, où ils n’osèrent plus me mettre dehors dès lors que j’eusse défiguré un ptibrun qui avait attrapé ses épaules pailletées en se prétendant une identité (!si Encore!Il n’avait plus de dents de laits! Avais-je crié hilare)
>> Ellipse onirique <<. Je regardais encore en pensant, Voilà ce que je ne pensais pouvoir inventer : elle allongée un bras le long du corps, paume à plat sur la hanche, elle n’est plus nue : au-dessus des paillettes elle porte une veste en jean aux manches faussement déchirées et cousue d’insignes elle n’est plus nue : idem le fut’, elle n’est plus nue, En camionneuse observe, derrière moi une lesbienne en extase affectée. Elle l’interroge poliment sur sa religion.
Faisant mine de ne pas se détourner de sa contemplation, elle répond un long discours ; je synthétise : Je suis si cool que nous devrions baiser. Je l’attire/l’éloigne dans la cage d’escalier, y poser ma main contre sa main, colorée sur l’envers d’un lisse dégradé reflétant la lumière (j’imagine le pschiitt du cosmétique cosmique) qui avait poli sa peau au plus près d’une forme idéale (comme un bâton dans l’eau mais cette odeur…)
, lui apprendre à bout de souffle qu’elle ne devait surtout pas laisser l’expérience de cette femme rentrer en elle, sa pauvreté toxique. elle essaye de te corrompre, de prendre du pouvoir sur toi, ne sert qu’elle, n’essayant même pas de s’affranchir du récit Mais elle lève les yeux au ciel, (…crémeuse de colle et d’autobronzant sentait si fort que je me sens vomir) Je justifie Oui sans doute le plus possessif des primates mais n’ai-je pas le don de discriminer la franchise de l’illusion ? Qu’importe que je ne sois mû par les plus nobles pensées, ma défiance est fondée. Et puis je m’énerve : elle ne devrait s’habiller ainsi, Qu’elle est dénaturée! Bordel mais que ce cauchemar s’arrête, que ce froid mépris disparaisse de ce visage quand il m’observe secouer les écorcescroûtes des phénomènes ! Sentant s’éloigner Désir empoignant Médiocrité au loin de Sottise je priais Pitié Pitié et me figurais contre ma tempe, l’explosion, fruit de l’index pressé, d’un mousquet semi-automatique, qui me déhancherait le bras tant le recul serait puissant, qui me péterait la tête à m’en rendre sourd, aux transactions de la parole.
Le temps de toussoter à la recherche d’oxygène au-dessus de ma sueur, et ma planche s’enfonce de nouveau.
S’approchait courbé sur ses poignets, qui nous semblent à l’envers par rapport à la pliure de ses coudes. Avec une étonnante rapidité, parmi les feuilles mortes jusqu’à atteindre le tronc, d’un bond s’agrippe et entame son ascension toujours avec cette indifférente agilité qui chez un être si rond paraissait étrange. Elle, le sent rapproché et lui tend ses fesses. De son groin crochu il renifle .avant de l’escalader et d’entre ses griffes la prendre, il l’enserre pour, malgré elle, tenir à la branche, et lui donne des coups de bassins acharnés. D’abord immobile, après quelques coups elle s’agite et pousse de son postérieur pour le dégager, comme il s’accroche mordant la soyure de son cou elle lève une main crochue et le frappe sur la face (elle crie « inhi inhi inhi inhèè inhè inhiiii ») Dans la lutte : elle frappant d’une main en gigotant, lui butant où il pouvait, ils basculent manquèrent tomber tous les deux écrasés sur le sol pleurnichant tas d’os brisés les pattes torturéxtatiques vers l’inatteignable cime, mais, il s’agrippe si fort qu’il leur épargne une sacrée chute. Elle en profite pour grimper au sommet de la branche et n’en plus bouger. Il était temps de se rendre à l’évidence : il n’était pas assez fort pour la violer, ils ne mélangeraient jamais leur névrose au-dessus des petites têtes blondes de leur ennui commun. Il descend un peu et s’assoit à une intersection (l’épaisse fourrure de ses fesses l’empêche de s’égratigner le cul), là, il met en cris, gutturaux grognements informes, sa frustration.

À cette espèce de singe, les oreilles pointues le ventre dodu, il ne manque que la queue en tire-bouchon.

Après le réveil j’avais contourné le lit puis la bibliothèque. (j’étais) Au bout de mon index long membre silencieux sur mes genoux pliés, [les couilles compressées entre les cuisses], pour chercher le volume que mes yeux préféreraient. mon statut de vagabond clandestin jusqu’à son réveil pour occuper mon voyeurisme. Bandes dessinées adolescentes, Agamben et Ricœur. De l’autre côté de la bibliothèque je l’entendais
Nager dans les draps, à présent m’entends rêvasser jusqu’à la nausée.
Héritée de ce dernier rêve À chaque pas d’énormes cailloux brunâtres un peu flasques, pris de dégoût de Point of Interest en point de vue [panneaux explicatifs plus stupides qu’un audioguide], dévalaient ma gorge en gerbe de sang sur les rainures des pavés. La douleur, devant des familles outrées de me voir, tordu dégobillant, était telle que j’espérais cracher mes organes, peut-être réussirai-je à expédier par-dessus bord tout ce qui me composait. J’ai l’impression d’avoir trop mangé ce qui n’était pour moi, m’être ainsi compromis et c’est ma propre médiocrité, ce spongieux mélo, que je vomis toujours sans parvenir à me vider l’estomac
Seul l’hiver une saison,

le monde en descente perpétuelle sans rien pour le tenir éveillé intéressé à la vie.

enfin sorti de cet appartement où il sera soulagé de voir que je l’avais quitté sans laisser mon numéro . il fait si froid que je souhaiterais me pisser sur les orteils pour les réchauffer.

Commentaires :

  1. Alg’WXZ8bSwampSon II says:

    Ce ne serait qu’une opération de routine pour M. Brouillard s’il n’y avait cette putain de pluie, tombée brutalement, semble-t-il dans le seul but de le mouiller tandis qu’il verbalise ce pti-wesh (du moins pensait-il) gesticulant avec force affection…Voilà qu’il se met à faire sombre! Brouillard sort son téléphone pour inspecter la carte d’identité du, sans doute, délinquant Soudain silencieux. il contourne Brouillard qui lui lance un Tu peux pas tenir en place ? Et lentement, se tourne avant de sentir ses genoux se liquéfier sous son poids, à la vue du fusil mitrailleur que le jeune homme, maintenant très calme, pointe vers lui. Les détonations lui parviennent à peine que son corps convulse, brutalement tiré/entraîné vers l’arrière pour s’effondrer inanimé sur ce matelas doucement plastique, un tas d’ordure.
    Après quoi, c’est toujours aussi calmement que M. Guillaume remonte dans sa voiture et ôte ce jogging qui le dégoûtait.

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