La Galerie des horreurs

Dans la galerie : ( panneaux lumineux remplacés par des télévisions fixes,
Un mannequin à chaque pose de ses semelles compensées mime le flamant rose,
Être maigrelet prêt à se tordre et choir,
Un cintre à tringler )Un peu plus loin : vieille femme si maigre en ses volants saumons a l’air d’une folle lorsqu’elle agite pleine poignée de languette à parfums sans doute vantés par ces écrans, peut-être dans une autre vie par la gastéropode déguisée en gravure (photon sur chlorure d’argent) de mode.
Tandis que dans la rue, Cernée par le bruit des voitures, le regard, alors même qu’elle est dérobée à la vue immédiate cachée qu’elle est dans la courée entre les briques, ne manquerait pas de tomber sur cette vieille épaisse et courbée scrupuleusement sur son balai, une serpillière en guise de gilet et de la myrtille aux mollets. Si silencieuse si seule (si on ne voyait) cette brouette nocturne échouée.

Inutile de s’attarder, poursuivons, jusque le quai d’une gare

Sous-Lieutenand’ès Pontif, 14:44: (rire), ce n’est pas franchement un truc d’intellectuel. Ça saisit les hommes, fébriles de ses courants d’air qu’arpentent

Certes (à travers la vitre de l’espace attente) la tête mignonne est bien celle (attachante même) d’un petit d’homme mais baveux sous sa monstrueuse bosse des croûtes de gâteaux dégoulinantes entre ses claquettes, immense pour son âge absorbé lui-même par sa déglutition laborieuse accompagnée de ce mouvement de la gorge, qui écarquille. Il a l’air terriblement/tellement perdu dès qu’il cesse d’ingurgiter. il eut peur : un instant,sa mère était sortie de son champ de vision en ricanant.
Et il cherchait, tournant sa bosse laborieuse croassant et prostré ses larmes faillirent détoner quand il vit
les militaires
« un seul être vous manque et tout est dépeuplé » et suffit qu’Elle revienne pour qu’il se remette à baver les croûtes de biscuit qui dégoulinent entre, de sa bouche sur ses doigts, ses orteils. Pour Quasimodo junior : douce sérénité
face à ce ventre qu’on avait dû défoncer pour en extraire ce monstre bicéphale. Que disaient les Grecs déjà ? « Face de chienne Hélène! », face de chienne dont en prenant les pires morceaux de ses deux visages, nous n’arriverions encore à imaginer cette voix que la plus crasseuse des souris n’envierait. Quant au contenu quelles conneries(easy-one) ! Elles susurrent, coincées à l’orée de la voix, tandis que leur mère pleurniche mollement “Calmez-vousCe soir elle va encore s’endormir, dans ce scintillement négatif et bleuâtre, bouche ouverte et les yeux comme le reste du visage lâchent toute tension, difforme” Suffisantes et doucereuses, elles ricanent sans doute car là-bas elle parle seule et s’agite (non ce n’est pas un kit main libre
plus tard seront encore bien éloignées de celles aux culs sacrées par le Diesel, moulant la courbure d’un ébène trop brillant pour être vrai, mais plutôt caricature en slim Similicuir. Quelles conneries n’eurent-elles égosillées? pour parfaire leur rôle de petits monstres, ce rire détritus et des vêtements gras posés sur leurs épaules rougies. On aurait dit des bougies qu’on ne peut extraire de ses pensées, tant leur cireuse combustion nous obnubile et décuple les secondes (mais bruyantes).

Sous-Lieutenand’ès Pontif, 15:07: J’ajoute .de manière générale, l’intérêt qu’on te porte est proportionnel au train dans lequel on te fourgue
Mastodonte abrupt sans clim ou chauffage
Wagon à bestiaux
TER bleu équipé correctement
TER violet une prise pour deux sièges et un panneau électrique défilant les arrêts

bientôt , Au décalage entre l’annonce téléprononcée et la déclaration/décision du panneau feuilletant les possibles avant d’arrêter la destinée/ation sur QUAI 16, ils s’animeront tous de la même détermination, leurs pas précipités vers les portes. appuyer, rentrer pour s’asseoir le premier, marchant mâchant mollement, au point que la mâchoire s’avachit pour montrer l’amidon en cours de malaxation. « Les yeux sont le reflet de l’âme » d’ailleurs, il y avait de quoi y entendre le bruit d’une goutte encore en suspend avant de se fondre/s’aplatir/s’aplanir sur la flaque.
bientôt , Au décollage le métro avec ses néons (sans la moindre compassion pour nos imperfections). Il y a beaucoup de voyageurs, aucun d’eux ne ressemblait aux horreurs précédentes, mais c’est de nos regards que j’aimerais vous parlez :

Lorsqu’elle se penche sur son sac de course, surgit le contour d’un pot pour bébé au-dessus de sa ceinture, flasque et moite. Redressée, la flasqu’excroissance démoulée s’est rattachée. On devine au rire étoufféEntre les bubons de ses joues (un air de pestiféré porcin quand elle rigole par ses narines) deux rectangles blancs et cartés. Sous ses lunettes rondes, ses yeux de rat obèse se serrent à chaque rire glissent sur la graisse de son épiderme face à nous derrière elle, qu’on voyait son cul.

Si l’on tourne la tête, il y a, pas loin, des gens qui rient :
Pti wesh à chaussette dans les claquettes, survett’ jaune et surface sujette à mille injures qui viennent aisément à la bouche. Une mèche (couleur œuf) qu’un zut étale sur la face bien en biais du front, moustachu à la manière d’un morse. Sa seule dignité, souvent commune à sa catégorie de monstre (AAAAB) est son regard attristé par les paupières, son savoir d’être une caricature ambulante. Car pour tout le monde ce doit être un COP, Champs d’Observation Prioritaire.

De l’autre côté de la rame nous entendons :
il-1, à s’en défaire la mâchoire: Oh! Ça pue!
il-1, reprenant: C’est toi/elle qui pue comme ça ? Puis penchant la tête sur une bonne femme, qui se faisait la plus petite possible, il renifle. Tout le métro va le savoir :
Ah ouais c’est elle qui pue! R’gare mec ! Son camarade, du même acabit à défaut d’être du même gabarit se penche à son tour pour renifler. Après quoi ils se livrent à une pantomime grotesque, renouvelant ce geste l’un puis l’autre, quatre à cinq fois, quelques instants de silence que ne perturbent que leurs reniflements successifs puis, une fois bien certains que c’est cette femme qui pue: ‘Tain mais va te laver ! Tellement tu pu!
il-2 : Ouai j’avou.
il-1: Ah mais t’a pa l’o chez tôh? il-2: C’est pâ humain de puher come ça!
L’échange se conclut à leur arrêt. Où ils ponctuent un dernier regard presque revanchard : Tu pu

Sous-Lieutenand’ès Pontif, 17:25: Mon dieu qu’ils sont laids ! Le mépris me vient à la bouche dès que je prends les transports en commun, où l’on a relégué comme dans un asile les poux de mon espèce ! Qu’ils se déplacent sous-terre pour les cacher à ceux qui vivent profitent de l’ambroisie et de(s) (pro)l’éther !

Sorti du métro (nous reprenons nos odieuses observations,) un homme plâtré fait d’impressionnant jump à cloche-pied pour rejoindre sa voiture. Sa calvitie semble une excroissance boutonneuse où la crème solaire sécha jaunie sur la brûlure du soleil. L’ironie du sort ou l’arbitraire narratif lui fait croiser : un visage de philosophe arabe vissé sur un corps de nain difforme à la démarche simiesque, on dirait Héphaïstos de par la grandeur et kaloskagatos du visage malgré cette bosse dont tout le monde doit se dire « (encore!) Un Quasimodo »
En arrière-plan, le visage d’une vieille dame (pas si éloignée de celle aux volants saumons) s’aplatit et se prostre sous les parures d’une autre époque dans cet air d’étonnement léger, ce regard qui signifie « Like ThisDans le genre consanguin, il faut bien avouer,
Il faut bien avouer, qu’il y en a qui tiennent le paquet
Qu’on vienne me dire que l’habit ne fait pas le moine !
Et qu’on ose me dire que l’homme est le plus beau (après le chaton) des animaux.
Jamais un porc n’eut les oreilles si décollées, les yeux écarquillés sur autant de bêtise et la gouaille sort par tous les pores de la peau million de pustules prêtes à craquer et la parole elle aussi sclérosée.
Des horreurs, sorties du Moyen Âge, il faut (alors) bien avouer que rien ne change, et mon Dieu que tu devais être laid pour engendrer tant de p0rcinanthropes pour si peu de Nathalie Portman.
… »
Elle pourra dire ce qu’elle veut, il n’y avait plus laide. Mme de St Danai va cacher ses vêtements sous des bijoux Zara !Nul n’est dupe de ce visage bouffi comme un bébé criard ses dents trop blanches et proéminentes quand elle rit (et quel rire !) Dans la glace elle aurait beau tenter d’ajuster ses cheveux, cette blondeur décolorée assortie sans doute à des tapis rouges imaginaires vestiges d’une époque révolue, le soir tortillait ses narines et son entrejambe d’ennui [Ses soupirs se fondent aux miens]

ès Pontif & S1mio-Mustyk poiei this

Sous-Lieutenand’ès Pontif at 03/10/17 18:34:27

(En villégiature dans les Hauts de France) « Chaque jour pendant un an » ou jusqu’à ce qu’il en ait marre ce parisien décrit une personne parmi celles qu’il a croisées dans sa journée.

Sous-Lieutenand’ès Pontif at 03/10/17 18:34:57

!k’on cesse de photographier les jeunes femmes chauves en percing (mais oui t’es bonne), les vieilles femmes voilées aux yeux esquintés par d’ancestrales guerres et les jeunes homosexuels la mèche et les vêtements dans le vent. (car souviens-toi que « je hais les bonnes actions ») et k’on déclare ceux, qui osent dire penser Que les hommes sont beaux(!) ; dignes d’être pendus par les testicules. Il est si facile de s’aimer à travers un filtre snapschat.

Commentaires :

  1. Alg’WXZ8b says:

    Comment s’appelle-t-il déjà ? Ah oui! Brouillard !: c’est encore la journaliste au téléphone pour vous. Je prends l’appel dans mon bureau.
    Assis il dit : J’ai commencé à vérifier. Pour l’instant tout semble vrai…Écoutez : pourriez-vous à l’avenir m’appeler sur mon portable?…Quelqu’un sait-il que vous avez ces documents?…Non, non, je ne pense pas qu’il y ait le moindre problème… Je vais continuer de mon côté, mais si tout est vrai, c’est du lourd… Je suis bien off the record?…Je ne sais pas. Je vais voir ce que je peux faire.

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