Saison 11, Transport
- ParS1mio-mustyk
- Nov, 30, 2017
- Culture
- No Comments
Emmanuelle s’approcha, alors, elles sentaient leur souffle s’entremêler et l’échine d’Angela tremble d’un frisson de plaisir quand elle se prépare à l’extase. Son nombril accueille le crépitement d’une étincelle lorsque leurs lèvres se frôlent, une brûlure qui la fait fondre quand elles se touchent, elle pense « Je vais m’évanouir ». C’était trop bon. Jamais elle n’eut cru atteindre un tel degré de plaisir avec une femme. Enfin… « Je peux voir ?
— Quoi ?
— Ben tu sais… Ça m’intéresse.
— ÇA… T’INtéresses ? »
Emmanuelle s’est subitement éloignée. Cette fois Angela va vraiment défaillir : à l’expression sur son visage elle comprend qu’elle a posé la question qu’il ne fallait pas. « Tu penses que je suis une bête de foire c’est ça ? Ça t’excite de baiser un trans ? Tu veux savoir si je bande tant que t’y es !?
— Mais non je voulais voir c’est tout.
— Non mais, est-ce que, moi, je te demande de me monter tes paumes pour voir si elles sont plus claires? … Non! Parce que moi je t’associe pas uniquement à ta couleur. »
Angela regardait ses pieds. Elle se sentait coupable de ne pas aimer son amie sans se poser de questions… Elle sut qu’il n’y avait qu’une chose à faire : la retenir. Et lui demander pardon de la meilleure manière à sa disposition. Mais Emmanuelle ne lui en laissa pas l’occasion : elle sortit en claquant la porte.
Silence.
Pour Angela, le temps s’était arrêté, elle avait l’impression qu’on venait de lui presser un tison ardent sur le cœur, la moitié de son corps s’effondrait sur cette brûlure telle la porte du vaisseau alien au début du premier épisode de Starwars. Bien que le chauffage était à fond, Angela avait frÇa a l’air cool ce que tu lis c’est quoi?
Angela s’amenuise, aspirée, à la vitesse d’un regard qui se lève, aspirée par le point de fuite (nous voyons de très loin cette scène, tant dans l’obscurité précoce de novembre, l’habitacle propulsé semble être le monde des lumières) :
tant dans l’obscurité précoce de novembre, l’habitacle propulsé semble être le monde des lumières) :le regard de Katherina goguenard. Vers la voix qui la ramenait de force sur ce siège entouré des cahotements du transport le long du rail trempé et toute la structure perlée de pluie. 16:53 Si je passe chez toi le week-end ça te fait plaisir ou tu ne veux plus me voir ?Livre retourné à hauteur des yeux (elle nous montre une couverture criarde sur laquelle il est écrit This OtherOne (TOO), ne le voit dès lors plus) et récite la quatrième doctement
Angela est une jeune femme impulsive et rebelle.17:36 T’en fais pas je veux pas acheter avec toi les plantes vertes qui décoreront notre pavillon de banlieue Libérée et entreprenante, elle est engagée. Pour la défense des droits des femmes Afro-américaines. Essuyant chaque jour des remarques déplacées de la part des hommes, elle est exempte de préjugés… 18:02 Pk tu réponds pas ? Du moins, le pensait-elle (points de suspension, à la ligne) Sa rencontre avec Emmanuelle, jeune femme introvertie qui a constamment besoin d’être protégée va changer sa vie… 18:03 ni même les draps où nous ferons l’amour Elle sera confrontée à ses propres démons, n’est-elle pas, elle aussi, pleines de préjugés à l’égard des populations LGBT ?
(saut de ligne significatif) 18:04 la niche de notre chien Car « Manu » était un homme, désormais une femme. Leur union résistera-t-elle au questionnement du genre ? 18:20 même pas sûre de t’aimer plus d’un mois
(Attends, il y a la revue de presse après)
Le Miniouk Livre « Un roman sulfureux et sensible sur l’adolescence, la découverte et l’acceptation de l’autre. » 18:34 Réponds-moi stp
La Cross « Torchon éculé à ne pas mettre entre les mains de votre enfant ! Assez de perversion à la télé sans avoir à en lire ! » 18:48 Pardon je te dérange, je comprends
« Silence. » Dans le métro le jeune homme penché vers Kitty ne sait trop de quoi il a honte. « Engageante elle lui sourit : » Je peux t’en lire un extrait si tu veux ?
espacevideJe peux t’en lire un extrait si tu veux ?Ah. non, ça va aller. je descends là
où commençait le XXIe siècle
20:57 Désolé j’avais plus de batterie. Mais je suis pas sûr d’avoir envie de te revoir… Désolé
espacevlire un extrait si tu veux ?(sans doute dans un pouffement de rire)
Fragments du moment #15, Références et plagiats
- Béni celui qui réveille les puits endormis car il puise à la source des songes.
- Cha va mal finir cthistoire je sens qu’à la fin il y en a un qui va finir cloué sur un grand bout de bois.
- La soirée du siècle on en parlera encore deux/trois milliers d’années plus tard.
- Le RSA pour un poète semble les prytanées modernes.
- Enchanté, pauvre, c’est ma profession.
- Zizi zizi y a des zizis dans mon pompier !