Méditation de la sagesse crépusculaire
- ParS1mio-mustyk
- Juin, 28, 2018
- Nocturne
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la Sagesse Crépusculaire, (plutôt vers 06h53, heure du pacifique, avant un tremblement de terre) :
La lumière est le cimeterre qui sectionne l’obscurité. L’armure des cauchemars (percée) se fendille et se morcelle par l’effroictale blancheur d’un intrus sans combat. Le voile des apparences se disperse, le vrai monde n’apparaît paisible qu’à la fracture de l’aube, où à l’Envole du crépuscule (Dons des dieux qui croyaient se défaire de la peine en nous offrant la moiteur/l’égarement du mélange !, ne t’y méprendre : ils nous envient notre félicité, ils nous envient notre détresse, eux n’ont qu’irrémédiable vacuité, notre lot le plus commun.)
l’effroictale blancheur d’un intrus sans combat. Le voile des apparences se disperse, le vrai mondeespacene se laisse qu’observer saisir c’est trahir. Nous portons la culpabilité des sauvages enfants de la douleur (Cessez de découper les bords!) Menteurs, grand temps de se taire au nom de la liberté du monde. Sagesse que nul n’abandonne tout à fait, en cela tous imposteurs depuis le mot perdu dans le Saint des Saints de Babel, car alors nous obtînmes chacun la malé-diction d’un nom propre, à la recherche d’un principe (qui aurait poussé l’éclosion du monde depuis le chaos) ; il faut fouiller les décombres de notre séparation.
(Encore une chose) l’anthroposcène est une farce où il faut voir la réalisation du drame Érosion. Seule réelle existe elle nous précède, nous enfante, nous précise (tel le diamant enfermé dans le bloc de marbre) nous amenuise avant de nous y fondre. Pour nos mains il n’y a rien à retenir, rien sur quoi s’étendre.
pour nos mains rien à retenir, rien sur quoi s’étendre.Qu’à étreindre.
Fragments du moment #15, Références et plagiats
- Béni celui qui réveille les puits endormis car il puise à la source des songes.
- Cha va mal finir cthistoire je sens qu’à la fin il y en a un qui va finir cloué sur un grand bout de bois.
- La soirée du siècle on en parlera encore deux/trois milliers d’années plus tard.
- Le RSA pour un poète semble les prytanées modernes.
- Enchanté, pauvre, c’est ma profession.
- Zizi zizi y a des zizis dans mon pompier !